Ligne verte
à Gérardmer
Une qualité et un savoir-faire reconnus en matière de linge de maison
à 5 km de l'Auberge
Devenu le "temple" de la haute couture en matière de linge de maison, Gérardmer a su conserver un savoir-faire traditionnel et une industrie textile plus vivante que jamais. Nombreux tissages, à l’image du Jacquard Français ou de Garnier-Thiébaut, sont aujourd’hui célèbres dans le monde entier. N’hésitez pas à franchir les portes des tissages et des nombreux magasins d’usine pour découvrir cet univers des arts de la table.
Avant la création des usines textiles, chaque foyer gérômois ou presque possédait un métier à tisser. En hiver, on tissait sa toile afin de se fournir en draps et chemises, mais également pour s’assurer des revenus complémentaires en vendant les produits ainsi tissés.
L’une des particularités de l’industrie textile gérômoise fut le blanchiment des toiles de lin sur pré. Les grandes toiles étaient étendues sur l’herbe et régulièrement arrosées avec une grande pelle, la "rejetross".
Après Garnier-Thiébaut, de nombreux tissages voient le jour à Gérardmer, notamment ceux de Nathan-Lévy (aujourd’hui Le Jacquard Français) en 1902. Ici l’intérieur de l’usine oû étaient installés les métiers à tisser Jacquard.
Le travail du textile dans la Vallée des Lacs remonte à quelques siècles.
Jean Grossier, écrivain-conteur-peintre, raconte cette histoire : jadis, chaque ménage des Hautes-Vosges possédait son champ de lin. Les femmes filaient, les hommes tissaient après les travaux à l’extérieur, et le plus fréquemment en hiver. Chaque foyer confectionnait ainsi son linge (draps, chemises...).
La technique employée pour traiter le lin tissé. Les toiles de lin étaient d’abord lessivées à la cendre de bois, abandonnées à la pluie qui donnaient un liquide au pouvoir blanchissant appelé alcali (...) Après le lessivage, les toiles étaient étendues sur des prés et maintenues par des perches. On les arrosait d’eau à l’aide de la ’rejetross’ (sorte de pelle en forme de cuillère). L’eau pure extraite des rigoles, l’ozone, la rosée, la lune et le soleil finissaient de blanchir les toiles, poursuit le conteur. Cette technique fut reprise dès le XIXème siècle à une échelle industrielle, faisant de Gérardmer un grand centre de l’ennoblissement et du blanchiment du textile.
Cette industrie est toujours présente à Gérardmer et représente plus de la moitié de la production nationale en matière de blanchiment du textile.
Quant aux tissages, la véritable industrie débute véritablement en 1833 avec la création des tissages Garnier-Thiébaut, nés de l’union de Jean-Baptiste Garnier, fondateur d’une maison de vente de toiles et de Virginie Thiébaut, fille d’un fabricant de toiles de ménage. Utilisant les dernières découvertes mécaniques et en faisant venir du fil de lin des Flandres, plus solide et de meilleure qualité, les Garnier-Thiébaut permettent très vite à Gérardmer de s’affirmer comme un nouveau grand centre du textile. L’élan est donné.
Suivent François Hans en 1865, Alphonse Claude en 1879, Nathan-Lévy (aujourd’hui le Jacquard Français) en 1902, la Linière en 1920...
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